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Back Market : la piraterie n’est jamais finie

La marque Back Market a (encore) fait parler d’elle ces dernières semaines avec sa nouvelle campagne « Hack Market » qui se paye le luxe d’envoyer des messages publicitaires sur les iphones des Apples Stores de certaines capitales comme Paris Berlin et Londres. Une campagne surprenante, audacieuse, provocante, parfaitement adaptée à l’identité de la marque qui m’a donnée envie de retracer le parcours de la licorne Française.

C’est quoi Back Market ?

L’entreprise arrive sur le marché en 2014 avec pour but de « démocratiser l’achat de produits électroniques remis à neuf ». Un projet d’ampleur qui concerne principalement les smartphones (apple en tête) mais aussi les consoles de jeu, lave-linge, téléviseurs, appareils photo, drones, ordinateurs…

Back Market s’est initialement lancé en France en 2014 avant de s’étendre à l’Europe puis au marché américain en 2018. Mi-2019 la marque comptabilise 1,5 millions de consommateurs à travers le monde. C’est un franc-succès.

Devant un tel succès et une croissance aussi rapide, l’entreprise a rapidement décidé de renforcer sa stratégie de communication afin de devenir en 2019 le leader du reconditionnement électronique en bonne et due forme.

Une nouvelle stratégie de communication qui s’accompagne d’une identité visuelle renouvelée.

On se remet en chasse et on fait main basse

C’est l’agence parisienne Police Studio qui s’est occupée du branding original. C’est ensuite l’agence londonienne Koto qui renouvelle l’identité graphique (à laquelle nous devons aussi le branding de blablacar).

Le logotype de Back Market avant (depuis 2014) et après (à partir de 2019)

Le frein le plus important du reconditionné a toujours été la fiabilité or l’identité de 2014 n’inspirais pas assez confiance. La typographie forte, ronde et sympathique a laissé la place a une typographie linéale moins ronde et plus classique. Les deux mots prennent désormais des capitales, la boucle verte symbole du recyclage et de l’infini disparait au profit d’un subtil double chevron sur le k. Plus efficace, plus simple visuellement. On notera également les encoches sur le « a » et le « r » qui apporte un petit côté mécanique. Enfin en raison du nom et de la monochromie du logotype on a vite fait de lire « black market » au lieu de « back market » comme ce fut mon cas quand j’ai découvert la marque via des publicités YouTube en 2019.

C’est ainsi, avec quelques élégants ajustements, que la marque a renforcé son professionnalisme et sa maturité au yeux des consommateurs.

La typographie GT Super de Grilli Type

Une typographie propre à la marque

La typographie a peut être attiré votre attention. Il s’agit de la GT Super de la fonderie Grilli Type qui l’a dessinée pour l’occasion. Une typographie imposante connotée année 70. Elle a pour avantage de marquer d’avantage le caractère de la marque car rappelons le l’entreprise est passé du blanc et vert éco-technologique de la Silicon Valley au noir affirmé de la conviction rebelle et de la qualité. Un changement radical qui aurait pu paraître too much et c’est pourquoi afin de conserver la légèreté qui fait la réputation de la communication de la marque Koto a rajouté une élégante gamme de couleurs pastels ainsi que de stickers.

Problème résolu.

Deux tons de voix distincts

Il est intéressant de noter que la marque utilise deux tons différents selon les supports. Quand elle s’exprime via les campagnes publicitaires et les réseaux sociaux le ton est calme, amical voir amusant. Certaines blagues sont un peu poussives mais on finit par s’y attacher. Pendant les campagnes cependant, le ton se fait légèrement plus incisif.

Un petit fantôme apparait si vous scrollez trop les pages du site

Quel que soit le support, le ton de voix est un élément essentiel de la stratégie de communication de Back Market afin de créer de la préférence.

Back Market dans le paysage publicitaire

Personnellement j’aime beaucoup les campagnes de communication de Black Market mais voyons ça ensemble.

Chez Back Market, « le Black Friday s’appelle juste vendredi »

Produit en 2019 par l’agence Marcel, le message est simple : même le jour du Black Friday, les produits neufs seront toujours plus chers que les reconditionnés. Une manière de s’en prendre gentiment au Black Friday et d’affirmer leur combat contre le neuf.

Aplats de couleurs et typographie noire immense (surtout dans le métro en 4 x 3) : le poids des mots prend tout son sens.

Changez de point de vue sur le reconditionné

Jusqu’ici la communication de Back Market explique l’intérêt du reconditionné (prix et écologie). Classique… Mais l’agence Marcel va plus loin, ajoute de la légereté et inclus la notion de plaisir avec une idée clé :

Quelle est votre priorité ? Avoir le tout dernier smartphone ou vous faire plaisir et partit en vacances ?

Les créatifs ont choisi de diffuser leurs films en parallèle de la Grande Messe technologique : la Keynote d’Apple. Un événement parfaitement dans la cible technophile de la marque puisque smartphones et iPhones sont les produits en tête des recherches de “bonnes affaires”.

Marcel lance aussi une campagne d’affichage qui reprend les célèbres publicités Apple. L’objectif est simple : les deux photos comparées sont équivalentes en qualité mais ont un point de vue différent. Mais ce n’est pas tout !

Notez que dans la première image nous sommes extérieurs à la scène alors que dans la seconde nous sommes dedans. Le message est implicite : « si vous achetez reconditionné, vous économisez et pouvez en profiter pour vous offrir des loisirs ». On retombe sur le message de la première campagne. Très, très malin !

Ces affiches sont un clin d’œil pour les amateurs de la Pomme qui connaissent bien ces affiches iconiques. Une fois encore, la communication de Back Market crée de la connivence avec son audience.

À un moment il faut cesser d’être raisonnable et oser

À l’occasion de la journée de la terre et toujours accompagné de l’agence Marcel, Back Market a sorti la campagne « Hack Market » le 22 Avril 2022. Accompagnée de diverses prises de paroles en faveur de la défense du climat et faisant directement écho au rapport du GIEC, les dirigeants de Back Market ainsi que de Marcel se sont exprimés sur ces sujets qui leurs tiennent à coeur et qui justifient selon eux cette opération hors norme.

En effet cette campagne va bien plus loin que les précédentes et il n’est donc pas étonnant qu’elle s’accompagne de justifications. Alors certes, on y retrouve humour et légèreté mais les méthodes sont extrêmes et ne sont tolérables que parce que la marque embrasse une cause qui la dépasse, en l’occurence la protection de l’environnement.

Sur les téléphones piratés on pouvait par exemple retrouver des message tels que ; « L’iPhone que vous aimez sans l’empreinte carbone que vous détestez. Passez au reconditionné. » ainsi que « Cet iPhone 12 est disponible en rose, en bleu, en noir et en plus vert. Passez au reconditionné ».

Pour conclure

Le pivot de l’identité graphique a aidé la marque à se développer et à gagner en maturité et en assurance. Petit à petit, elle devient incontestablement la figure de proue du reconditionné, son discours et sa communication sont plus affirmés et son développement ne cesse de progresser. Le reconditionné semble avoir trouvé son maître et à de beaux jours devant lui ! Du moins, on l’espère.

UoS

Ultra : la plateforme qui souhaite rendre l’industrie du jeu vidéo plus équitable

Prochainement

Ultra et la promesse des systèmes décentralisés

Ultra est en projet en développement dont l’objectif est de créer une plateforme de jeu vidéo en ligne basé sur la blockchain. L’écosystème de Ultra est régi par le token UOS. Si vous n’êtes pas familier des blockchain et des cryptomonnaies cet article vous permettra d’y voir plus clair concernant l’enjeu autour des systèmes décentralisés. 

I – Les ambitions vertigineuses d’Ultra

Sur du moyen et long terme Ultra désire capter une grosse partie du marché du gaming afin de devenir une référence dans le milieu. Pour réussir il leur faudra dépasser les gros noms d’une industrie gigantesque tels que Steam, Epic Game Store et bien d’autres. 

1° – Les partenariats 

Afin de développer sa croissance, Ultra s’appuie sur des partenariats d’influence qui leur permettrait de passer rapidement de quelques milliers jusqu’à peut être quelques millions d’utilisateurs. Quelques collaborateurs ont d’ores et déjà été révélés. Les plus grands noms étants Ubisoft et Amd.

Ubisoft, pour ceux qui l’ignore est un producteur de jeu vidéo, notamment de triple A (les jeux vidéos dotés des budgets de développement et de promotion les plus élevés). Leur rôle dans cette collaboration est de fournir l’infrastructure nécessaire pour valider les transactions de la blockchain Ultra.

AMD quand à lui est un géant de la technologie, producteur de processeurs et de puces de PC, concurrents directs de NVIDIA, Intel etc… 

La compagnie a signé sa collaboration avec Ultra sur un aspect technologique mais aussi marketing. Amd pourra distribuer à ses clients des jeux gratuits qui seront échangeables directement sur la plateforme Ultra. Plateforme qui pourra être installé directement depuis les pilotes AMD. 

Ce type de partenariat a déjà fait ses preuves et a le potentiel pour attirer  beaucoup d’utilisateurs. Dans les précédentes collaboration du même type AMD avait ramené plus d’un million d’utilisateurs par mois sur la plateforme (2017). 

On ne connait pas le nom du troisième partenaire mais quelques informations à son sujet ont été révélées. Il serait un géant du jeu vidéo chinois et gèrerait un écosystème de plus de 70 millions d’utilisateurs actifs par mois. 

Ce partenaire, de par son expérience sera responsable de toute les questions de conformité réglementaire, des efforts de marketing, des nouveaux utilisateurs et de l’inscription des nouveaux développeurs de jeu chinois. 

Avec de tels partenaires on peut imaginer que d’autres collaborations pourrait être rendus publiques dans les mois qui viennent.

2° – Les NFT de jeu vidéo

Vous avez très certainement entendu parler des NFT qui sont en plein essors. Que ce soit les NFT artistiques (purement spéculatifs) ou les NFT gaming avec la notion de play to earn  comme axie infinity, decentraland, sandbox etc.. 

Actuellement les NFT subissent un gros battage médiatique tant et si bien que beaucoup en oublient les possibilités derrière cette technologie. En effet, la spéculation mise à part, cette technologie est extrêmement prometteuses en ce qui concerne l’évolution des échanges sur internet. 

Lorsque les usages concrets se seront généralisés, beaucoup d’industries en seront probablement impactées. De par sa nature et ses moyens c’est probablement l’industrie du gaming qui sera la porte d’entrée des NFT utilitaires avec les play-to-earn, les skins, etc…

Certains auront déjà compris ou je souhaite en venir. Ultra est extrêmement bien positionné pour faire un usage optimal de cette nouvelle utilisation des NFT. 

Il y a tout d’abord les NFT utilitaires, pour le gaming. Comprenez bien que tous les jeux vendus sur Ultra seront des NFT,  c’est à dire qu’ils peuvent être revendus, ils peuvent être rares, personnalisés par les développeurs voir même des artistes. 

3° – La répartition des revenus 

Ultra a utilisé la technologie NFT pour ajouter la fonctionnalité de répartition des revenus pour les développeurs. Ce qui signifie que à la vente d’un jeu, les créateurs et les developpeurs auront une part de revenus fixe qui ne sera pas dépendante des choix d’une plateforme. Ils pourront même avoir une part des revenus du second market ; quand les utilisateurs revendent des jeux entre eux. Ce n’était absolument pas possible avant car les jeux étaient vendus entre particuliers. Désormais, la blockchain permet des transactions verticales, de la plateforme vers l’utilisateurs mais aussi horizontales, de particuliers à particuliers sur le même circuit.  C’est pour cette raison que les développeurs peuvent avoir la main mise  et bénéficier d’une part des revenus du second market. Inédit.

4° – Transfert horizontal 

Les NFT de Ultra sont prévus pour être intégrés pour des jeux basés sur la blockchain mais aussi à des jeux hors blockchain. Ils pourront être utilisés sur n’importe quel plateforme que ce soit Xbox Playstation Nintendo etc… 

II – L’enjeu de la décentralisation 

À l’heure actuelle, les NFT sont surtout centralisés, c’est à dire captés par une instance qui les proposent ensuite. C’est pourquoi, le site sur lequel sont déployés les NFT artistiques a une influence énorme sur les NFT qui sont proposés. C’est aussi un risque de sécurité latent car l’entité détient tout. 

Ultra ne propose pas de service centralisé pour stocker les NFT. C’est à dire que ce n’est pas l’entreprise qui stockera vos possessions mais bien vous.  Le NFT sera uniquement sur votre wallet pendant toute la période de possession jusqu’à la vente. 

Ultra développera également sa propre marketplace NFT qui permettra aux gamers d’acheter de vendre, des skins ou des jeux vidéos de manière totalement décentralisé ce qui sera aussi une opportunité pour des partenaires de Ultra de se mettre en avant par l’utilisation des NFT et de la marketplace. 

Ultra est donc en train de créer sa propre blockchain. Une blockchain avantageuse pour les créateurs et développeurs indépendants qui devraient se presser d’arriver pour rendre disponible leur jeu sur la blockchain Ultra. 

C’est aussi la raison pour laquelle le développement est si long. Si il est facile de créer un NFT voir même une blockchain il est difficile d’utiliser un NFT ou une blockchain utilisable et scalable dès le début de leur utilisation. 

En effet, le lancement est super important. Si Ultra arrive avec une plateforme qui n’est pas scalable, qui a des limites et qui n’est pas utilisable à porté de tout le monde, les gens vont assez vite se désintéresser et le lancement risque d’être un flop.

À l’inverse si Ultra arrive avec une plateforme scalable et utilisable par des millions d’utilisateurs et des milliers de développeurs dès le départ, le potentiel de croissance est élevé.

Et c’est pourquoi le projet prend beaucoup de temps. D’un point de vu technique, il est compliqué de développer ce type de blockchain et ce type d’écosystème. 

III – L’adoption par le grand public

Actuellement on parle beaucoup de la révolution du web 3.0 et des applications décentralisées qui sont des applications qui ne nécessitent pas de tiers de confiance ni de plateforme centralisée qui gère vos données. Pour autant, à l’heure actuelle, les gens exterieurs à la crpyto n’utilisent pas les Dapp (Decentralised application). Tout simplement car l’experience utilisateur est horrible. 

Entre les Seed, les clés publiques, privés, les réseaux ERC20, BEP20, les frais de GAS avec les GWEI c’est compliqué à comprendre. Les gens extérieurs attendent de pouvoir utiliser une plateforme intuitive et facile d’utilisation. 

Ultra à pour autant réussi à supprimer ces barrières. La création d’un compte ultra est semblable aux inscriptions traditionnelles. Pas d’incompatibilité de portefeuille, pas de stacking complexe, pas de bridge, pas de frais de transaction, pas besoin de comprendre ce qu’est une seed ou comment proteger ses clés privés. Tout est transparent, sécurisé et facile d’utilisation. 

La philosophie d’ultra c’est que pour réussir à créer une application blockchain qui soit utilisée par beaucoup de personnes il faut que ces personnes ne se rendent pas compte qu’elle utilise une application blockchain. Elles doivent bénéficier de tous les avantages de la blockchain mais pas des inconvénients. 

Par exemple, si un joueur veut se procurer un jeu sur la plateforme, il n’aura pas besoin de se procurer des Uos et acheter des cryptos. Il pourra juste acheter avec sa carte et ses euros seront automatiquement convertis en Uos sur la plateforme Uos et il ne s’en rendra pas compte. 

Quand on analyse Ultra il faut être également attentif sur les problèmes que résout Ultra dans le domaine du Gaming. Il faut se demander ce que leur système apporte de plus et comment attirer des utilisateurs d’une autre enseigne, d’une autre plateforme, chez eux. 

L’un des arguments les plus solides en ce sens ce sont les exclusvités, notamment des jeux triples A. Ces exclusivités permettent aux utilisateurs de sauter le pas et de prendre le temps de découvir les nouvelles fonctionnalités 

Ultra a signé des accords avec de grosses franchises qui leur permettront de ramener des utilisateurs sur leur plateforme. Plusieurs contrats d’exclusivités ont été annoncés sur des triples AAA exclusifs, notamment des free to play FPS (pour rappel les free to play FPS à l’heure actuelle ce sont Warzone, Fortnite, Apex, des jeux massivement joués) 

Ultra fait de plus monter la tension grâce à ce qu’ils appellent « la sauce secrète du succès d’ultra » qui agirait comme une véritable bombe dans l’industrie du jeu vidéo comme l’ont annoncé plusieurs membres de la société. Une sauce secrète visiblement convaincante puisque des personnes influentes du monde du gaming se sont empressés de rejoindre le projet. C’est le Cas de Mike Dunn, et de Rami et Nathan James. 

Ces derniers ont tweeté « i have seen things that no man can see and not be excited about. I HAVE SEEN THINGS ». hypés donc. 

Seulement aucune information n’a fuité à ce propos. Apparement les créateurs et développeurs de Ultra pensent avoir pris un avantage tellement considérable qu’ils font vraiment tout pour garder l’information confidentielle et pouvoir faire l’effet d’une bombe quand elle sera dévoilée. 

Les seules informations disponibles sont données via des tweet du CEO

Est ce que Ultra ne serait pas le pionner de l’utilisation modernes des applications décentralisées et de la blockchain ? affaire à suivre. 

Brave logo

Brave : le navigateur qui prend les devants

Brave Browser est un navigateur internet nouvelle génération. Basé sur le navigateur web libre Chromium, il est compatible avec toutes les extensions du Chrome Web Store. Par rapport au navigateur de Google, il est débarrassé de tous les outils de suivi et de ciblage publicitaire.

Brave met l’accent sur le respect de la vie privée et le filtrage des publicités intrusives. Il lutte contre les malwares et propose une navigation sûre, qui ne compromet pas les informations personnelles. Pour cela, les serveurs de Brave ne récupèrent pas l’historique des sites visités, ce qui assure qu’il ne soit pas partagé avec des tierces parties.

Brave intègre directement un puissant bloqueur de publicités, pour optimiser l’interface et la vitesse de chargement des pages. L’utilisateur peut à tout moment modifier les paramètres de blocage du site consulté.

Un compte rendu s’affiche sur la page d’accueil du navigateur, il est actualisé en temps réel.

Brave possède un moyen révolutionnaire de rémunération des internautes pour le visionnage de la publicité en ligne. Pour cela, un portefeuille de cryptomonnaie BAT est proposé à tous les utilisateurs. C’est pour ce point particulier que j’ai désigné ce navigateur comme étant de nouvelle génération puisqu’il utilise des mécanismes propres au Web 3.0.

Récompenser les internautes qui acceptent de voir des publicités

Le BAT est la crypto monnaie que reçoivent les utilisateurs de Brave lorsqu’ils sont exposés à une publicité. BAT est l’acronyme de Basic Attention Tokens. Pour que le navigateur affiche ses propres publicités, l’utilisateur devra activer une option dans les paramètres. Pour inciter celui-ci à accepter de voir ces publicités, Brave offre 70 % des revenus générés.

Un utilisateur peut ensuite distribuer ces jetons aux sites qu’il visite le plus via un système automatisé ou utiliser ces BAT pour rémunérer ses créateurs préférés. La fonctionnalité est actuellement disponible aux Etats-Unis, au Canada, en France, en Allemagne et au Royaume-Uni.

Dans un futur proche, il sera aussi possible pour les utilisateurs de Brave d’utiliser ces jetons pour accéder à des contenus premium ou bien pour obtenir des cadeaux physiques. Mais le plus intéressant est que l’entreprise a l’intention de permettre la conversion de ces jetons en argent.

Brave a également l’intention de proposer un service qui permettra aux éditeurs de sites d’insérer ses publicités sur leurs emplacements. Ces éditeurs auront droit à 70 % des revenus, 15 % seront versés aux utilisateurs et Brave aura également une part de 15 %.

Aperçu du « wallet » Brave

Qui a fondé Brave ?

Brave a été crée par Brendan Eich, co fondateur de Microsoft et créateur de Javascript (rien que ça).

“Contrairement aux annonces numériques classiques, la correspondance des annonces s’effectue directement sur le terminal de l’utilisateur. Par conséquent, les données d’un utilisateur ne sont jamais transmises à qui que ce soit, y compris Brave. Accéder à l’attention des utilisateurs ne nécessite plus une collecte de données utilisateur à grande échelle”, explique l’entreprise.

Brendan Eich
Brendan Eich

Les atouts marketing de Brave

Sur le site de la plateforme Brave propose une série de podcast intitulée; The Brave Marketer Podcast. Ces podcast sont disponibles sur Spotify Podcast, Apple Podcast et Google Podcast.

Cette série se concentre sur comment les compagnies crypto fleurissent et se démocratisent et permet de faire un tour d’horizon des possibilités de ce marché. Les sujets abordés sont : Les NFT (tokens non fongibles), la DeFi (finance décentralisée), les wallets (portefeuille pour la crypto), les DAOs (Les organization autonome décentralisée tels que Bitcoin ou Ethereum), le Web3, les protocoles de Layer 1, la vie privée et l’économie de créateur.

Enfin, pour compléter la suite d’outils faisant de Brave un navigateur complet, d’autres fonctionnalités sont intégrées nativement :

  • Brave Search, un moteur de recherche pour pouvoir s’affranchir de Google et consorts ;
  • Brave Talk, un service de visioconférence ;
  • Brave Playlist, pour suivre podcasts et vidéos ;
  • Brave News, pour les actualités.

L’intégration d’IPFS

Brave est également compatible avec le protocole IPFSInterPlanetary File System. Il s’agit d’un protocole pair à pair qui permet l’accès à des contenus décentralisés. Protocole qui sera indispensable pour accéder à un Web de plus en plus décentralisé et qui tend à être considéré comme l’un des piliers du Web 3.0.

Conclusion sur le navigateur Brave et son token BAT

En résumé, en plus d’être extrêmement rapide, on peut dire que Brave se positionne comme le navigateur le plus avancé pour interagir avec le Web 3.0.

Tout est prévu dans la roadmap 2022 pour conforter cette position et renforcer l’utilité du token BAT pour en faire la crypto-monnaie du Web 3.0.

D’abord, il est prévu de nouvelles fonctionnalités liées à la DeFi pour farmer nativement ses BAT depuis le navigateur. Ensuite, Brave souhaite que le Basic Attention Token puisse être utilisé directement dans les metaverses et pour acheter des NFTs, en créant une marketplace multi-chain et en nouant des partenariats stratégiques. Et la liste est encore longue.

Avec tous ces projets et une croissance qui double tous les ans depuis 2018, Brave pourrait bien atteindre les 100 millions d’utilisateurs actifs courant 2022. Vous en serez ?